A BeoogoLAB on apprend à sécuriser les applications web

 

Les Samedi 27 et Dimanche 28 mai 2017 à Ouagadougou, dans les locaux de BeoogoLAB s’est tenue le pré-lancement de la première plateforme de paiement en ligne utilisant les portemonnaies mobiles des opérateurs téléphoniques nationaux dénommée SwagPay.

 

Cet événement sponsorisé par TICANALYSE, maison mère de BeoogoLAB a eu deux étapes principales. La première consistait en une séance de tests d’intrusions sur la première plateforme de paiement en ligne utilisant les portemonnaies mobiles des opérateurs téléphoniques nationaux dénommée SwagPay, dans le but d’améliorer sa fiabilité. La seconde étape était de s’informer sur les méthodes de protection et de sécurisation des web applications que voudraient créer les participants. Les caractères informatiques, sociaux et commerciaux des activités menées au cours de cette rencontre sont l’une des raisons qui ont encouragé la participation d’étudiants et de particuliers d’orientations professionnelles diverses, venant de la capitale comme d’autres localités du pays. Une conférence sur le thème « Comment se protéger contre les intrusions pirates sur les sites et applications informatiques ? »  a été présenté par Monsieur Younoussa Sanfo, expert en Sécurité Informatique, PDG d’Intrapole et Monsieur Serge Phillipe Ouedraogo, PDG de SYLVERSYS Consulting International. Il en ressort que les études menées sur les causes d’intrusions des systèmes présentent à 50 – 60% une responsabilité humaine. « Prenant exemple sur les dernières attaques informatiques, Younoussa Sanfo a expliqué étape par étape comment les pirates ont procédé et Serge Philippe Ouédraogo PDG de Sylversys Consulting a indiqué quelles précautions auraient pu être prises pour éviter ces piratages. D’où la citation de Younoussa Sanfo : « Soit quelqu’un a fait ce qu’il ne devait pas faire, soit quelqu’un n’a pas fait ce qu’il devait faire ». Il a été également question des conditions et règles qui régissent les tests d’intrusions dans les espaces numériques privés. A cet effet le conférencier a cité entre autres : l’autorisation explicite d’audit, un compte-rendu fiable de toutes les failles répertoriées, des solutions qui s’y appliquent et de s’en tenir aux clauses de l’autorisation accordée sans oublier de mentionner les méthodes et outils utilisés sous peine de sanction juridique.

Ce sont des participants réjouis qui ont quitté les locaux de BeoogoLAB confiants que cette session de communication a été bénéfique pour la construction de la société numérique du Burkina Faso en ce sens qu’elle va permettre la conception de solutions numériques sécurisées et optimisées.

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