Selon les estimations de l’UIT, « il manquera deux millions d’employés qualifiés dans le secteur des TIC ces cinq prochaines années. Les jeunes filles et les jeunes femmes qui apprennent le codage, le développement d’applications et l’informatique seront bien placées pour faire carrière dans ce secteur ».
D’où alors l’intérêt de la journée organisée par BeoogoLab qui est un fond d’investissement, un espace de co-working, d’incubation et d’hébergement de jeunes intervenant dans le domaine des technologies numériques. « Nous sommes partis d’un constat. Quand nous organisons un événement et même ceux qui viennent à BeegoLab pour travailler, nous constatons qu’il y a très peu de filles », a indiqué Mahamadi ROUAMBA, directeur général de TICANALYSE, par ailleurs promoteur de BeoogoLab.
Après avoir bénéficié de l’accord de l’IUT, BeoogoLab a donc organisé la journée de la jeune fille burkinabè dans le domaine des TIC. Le but étant de faire la promotion de la femme et des jeunes filles travaillant dans le domaine. De manière spécifique, il s’agit de sensibiliser les novices dans le secteur des TIC, celles qui voudront s’y lancer et également faire la promotion de projets technologiques menés par des femmes.